- J’ai été victime d’une infraction: conséquences et réactions
- Droits des victimes d’infractions pénales
- Droit d’être traité avec respect et dignité
- Droit au respect de la vie privée
- Droit d’information sur ses droits dès le premier contact avec l’autorité compétente
- Droit d’être entendu
- Droit à l’interprétation et à la traduction
- Droit d’être accompagné par une association d’aide aux victimes
- Droit d’être accompagné par son représentant légal et par une personne majeure de son choix
- Droit de déclarer comme domicile l’adresse d’un tiers (avec son accord)
- Droit à la restitution de biens
- Droit à indemnisation
- Droit à l’aide juridictionnelle
- Droit à une évaluation personnalisée
- Droit à des mesures de protection spécifiques
- Droits à la protection sociale
- Droit à des voies alternatives aux poursuites pénales : la médiation
- Droit à bénéficier de mesures de justice restaurative
- Droit d’information sur les voies de recours
- Procédure pénale
- Acteurs de la procédure pénale
Droit d’être traité avec respect et dignité
Pendant la procédure judiciaire, la victime doit être traitée avec respect et dignité. Peu importe la situation et le contexte dans lesquels se trouve la victime, celle-ci a le droit à la garantie de ses droits. Introduite par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme en 1948, la dignité est le principe selon lequel chaque être humain doit être traité avec respect, égard et considération. Ne pas porter atteinte à l’individu, c’est ne pas le heurter inutilement ou ne pas le juger de manière hypocrite.
Ni le juge, ni aucun autre acteur du procès ne peut tenir des propos diffamants à l’égard de la victime.
Les avocats doivent défendre l’intérêt de leurs clients sans porter atteinte à la partie adverse, et les juges doivent trancher le litige sans jamais humilier ni rabaisser la victime ainsi que l’accusé.