Dans un premier temps, lorsque la victime porte plainte, elle peut fournir autant d’informations et de preuves que possible à la police judiciaire.
Durant l’enquête, les forces de l’ordre ou le procureur de la République peuvent lui demander de revenir sur les lieux ou d’ajouter des détails supplémentaires qui lui auraient échappés lors du dépôt de plainte.
Durant le procès, la victime pourra venir témoigner, c’est-à-dire expliquer oralement ce qu’elle a subi, vécu, et répondre aux questions qui lui sont soumises.
La victime partie civile peut donc actrice de son procès puisqu’elle y participe pleinement : elle a le droit d’être entendue à différents stades de la procédure, de consulter le dossier, d’apporter des informations qui pourront être nécessaires à l’enquête et de contribuer à la recherche de preuves.
Par ailleurs, les autorités compétentes peuvent solliciter toute victime même non constituée partie civile au procès, si elles ont besoin de plus de précisions quant aux faits.